La question du secret professionnel est récurrente dans la pratique des psychologues, qu’ils soient indépendants, salariés ou fonctionnaires.
Beaucoup de fausses informations circulent sur le sujet, composées de légendes, d’amalgames et de confusions. Mélanie Dupont, psychologue, et Pierre-Brice Lebrun, enseignant en droit, viennent de publier, chez Dunod, un aide-mémoire de droit à l’usage des psychologues, ils feront le point sur ces questions cruciales : dans quel cadre un psychologue peut-il être astreint au secret professionnel ? à la discrétion ? à la confidentialité ? au « secret partagé » ? est-il soumis à une obligation – ou un devoir – de réserve ?
Ils définiront le cadre légal du respect de la vie privée et expliqueront comment concrètement peuvent se partager ou se révéler des informations.
Ils aborderont la situation particulière des mineurs et de la relation du psychologue avec leur(s) parent(s) : doit-il tout leur dire ? peut-il taire ce que le mineur ne veut pas qu’ils sachent ?
Une pratique psychologique qui ne s’appuie pas sur le droit est une pratique qui se prive d’un outil essentiel : les références à l’éthique et la déontologie sont certes indispensables, mais limitées tant qu’elles ne renvoient pas aux règles juridiques, beaucoup plus simples à appréhender qu’on le croit souvent…